Dans le cadre de la consultation organisée par le Groupe de travail sur l'avenir de l'audiovisuel au Québec, cinq associations représentant près de 20 000 artistes -- l'Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ), la Guilde canadienne des réalisateurs - Conseil du Québec (GCR Québec), la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ), la Société des auteur.e.trice.s de radio, télévision et cinéma (SARTEC), et l'Union des artistes (UDA) -- s'unissent pour demander un financement plus équitable et de meilleures conditions de travail pour leurs membres.
L’encadrement législatif sur la découvrabilité des contenus culturels francophones est au coeur de la culture québécoise et de la réussite des artistes qui la porte à bout de bras depuis bien longtemps déjà. Ces consultations permettront de jeter les bases sur les principales mesures à prendre en considération dans les changements que le gouvernement souhaite insuffler dans le secteur culturel au Québec, à une époque où les joueurs étrangers influencent de plus en plus les produits consommés et la façon de créer des oeuvres.
Après près de deux ans de négociations, la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ) et l’adisq ont convenu, le 10 mai dernier, d’une entente de principe en vue de la conclusion d’une nouvelle entente collective couvrant la rétention des services de musicien.nes dans le cadre de production de spectacles. Cette entente de principe a été ratifiée par les membres des deux associations le 10 juin dernier.
Le dévoilement du nouveau conseil d’administration de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ) a eu lieu le 2 juin dernier. Parmi les 13 élus, le conseil compte plusieurs nouveaux visages, dont 9 femmes.
Montréal, le 15 mai 2024 – Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) recevra 15 millions $ supplémentaires pour son programme de soutien à la mission.
(New York, NY) C'est avec une profonde tristesse et le cœur lourd que nous annonçons le décès de notre collègue et ami Alan Willaert, vice-président de la Fédération américaine des musiciens pour le Canada et directeur des Affaires canadiennes, le 18 avril 2024.
D'ici le 2 juin prochain, les membres de la GMMQ seront invités à élire le nouveau conseil d’administration de leur organisation. Il leurs sera aussi possible de présenter leur candidature, et ainsi, de mettre leurs connaissances au service de la communauté musicale du Québec, en intégrant le CA. Voici un rappel de tout ce qu’il faut savoir pour cette élection.
Montréal, le 26 mars - Dimanche 24 mars dernier, dans le cadre des célébrations entourant les prix JUNO, l'honorable Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien, a annoncé le renouvellement et l'augmentation du financement destiné au Fonds de la musique du Canada (FMC).
Communiqué. En réaction au budget provincial déposé hier par le ministre des Finances, Éric Girard, les syndicats d’artistes se réjouissent, malgré le contexte de restriction budgétaire, des différentes initiatives et investissements destinés au secteur de l’audiovisuel. Nous saluons la volonté du gouvernement de réviser les modèles et mécanismes de financement de l’industrie et sommes heureux que nos demandes aient été entendues. Nous remercions le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, pour son engagement soutenu envers les artistes et artisans et sa réelle volonté de promouvoir la culture d’ici. Nous lui réitérons notre entière collaboration et nous poursuivrons nos représentations afin d’assurer la défense des droits et des intérêts de nos membres.
Les plus importants syndicats de l’industrie culturelle québécoise (UDA, AQTIS, ARRQ, DGC, GMMQ, SARTEC) s'unissent et demandent au gouvernement de mettre en place une consultation visant à assurer la survie de notre culture. Depuis les dernières décennies, les habitudes de produire, diffuser et consommer de la télé, du cinéma et de la musique ont radicalement changé et notre écosystème a été bouleversé. Malgré des investissements majeurs en culture, les artistes et artisans continuent de s’appauvrir. L’argent public investi ne percole pas adéquatement jusqu’aux artistes et plusieurs questions sont soulevées quant aux mécanismes d’attribution de financement mis en place.
Montréal, le 14 février 2024 – Le Conseil d’administration de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec est heureux de vous annoncer la nomination de Guy Bernard au poste de directeur général de l’organisation à compter du 27 février prochain.
Dans le cadre de la consultation organisée par le gouvernement fédéral relativement à l’intelligence artificielle générative dans le contexte précis du droit d’auteur, cinq associations professionnelles représentant près de 20 000 artistes québécois appellent à la prudence ainsi qu’à la transparence et revendiquent un cadre législatif protecteur.
Pendant plusieurs décennies, le modèle dominant pour la production d’albums a été le contrat d’enregistrement exclusif, notamment intitulé contrat d’album, contrat de disque, contrat d’exclusivité ou plus anciennement contrat de production d’un phonogramme. Bien que ce modèle se fasse considérablement remplacer par celui de l’autoproduction, il est encore bien courant et n’est pas un document à signer à la légère. Avant même d’entrer en studio, il est primordial de s’entendre avec la production* sur les modalités et conditions de votre contrat d’enregistrement.
La 102e convention de la Fédération américaine des musiciens et musiciennes des États-Unis et du Canada s'est tenue du 26 au 29 juin 2023 au Westgate Resort & Casino de Las Vegas, dans le Nevada. Le thème "L'union fait la force" s'est reflété dans les différents discours des délégués et a été repris par de nombreux orateurs invités.
Souvent méconnues, les sociétés de gestion collective sont des organismes importants que toute personne impliquée dans le domaine de la musique devrait connaître. En tant qu'artiste, ces sociétés peuvent être une source de revenus très importants.
La raison d’être de ces sociétés est de gérer des droits qu’il serait impossible ou trop compliqués à gérer seul. Par exemple, il serait trop difficile pour un artiste titulaire de droits d’auteur d’aller se faire payer auprès chaque station de radio qui fait une copie de sa musique afin de la faire jouer. Sans oublier qu’il y a plusieurs chansons à gérer et que les droits sont souvent partagés par plusieurs personnes sur une même œuvre, il deviendrait facile de s’y perdre! C’est dans ce type de situation que les sociétés de gestion sont d’une grande utilité voire une nécessité, puisqu’elles peuvent faire tout un travail pour vous qui serait souvent impossible individuellement.
Nous sommes très préoccupés par la proposition des services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis (USCIS) de tripler les frais pour les demandes de visas P (y compris les P2) et O. Si cette proposition est mise en œuvre, elle aura un effet dévastateur sur la mobilité des musiciens canadiens et internationaux qui veulent se produire aux États-Unis. Elle aura également un impact disproportionné sur les coûts d'une tournée pour les groupes indépendants. Nous tenons à vous assurer que nous travaillons avec la Fédérations canadienne des musciens (CFM) à l'élaboration d'un plan d'action pour riposter, et que nous aurons plus d'informations à vous communiquer dans les semaines à venir. Veuillez noter que toute augmentation des frais ne devrait pas entrer en vigueur avant l'automne 2023. En attendant, l'AFM fait activement pression sur Homeland Security et le gouvernement américain.
L'American Federation of Musicians (AFM), dont la GMMQ fait partie, s'oppose à l'augmentation proposée des visas par l'USCIS - American Federation of Musicians . L'AFM, ainsi que de nombreuses autres organisations artistiques et entreprises basées aux Etats-Unis, font pression contre une augmentation aussi importante (plus de 251% - de 460$ à 1615$ !). Ces efforts de lobbying ont débuté à la mi-janvier.
Québec, 18 janvier 2023 – Les musicien(ne)s de l’Orchestre symphonique de Québec ont adopté avec une majorité claire une entente de principe avec l’Orchestre, la semaine dernière. Ce processus de négociation représentait un point tournant pour la pérennité et l’avenir de l’Orchestre. En effet, les musicien(ne)s faisaient face à un quasi-gel salarial depuis leur dernière convention collective signée en 2015 et souhaitaient obtenir un rattrapage salarial afin qu’ils et elles puissent gagner honorablement leur vie. Considérant que l’inflation à elle seule s’élevait à 6,1% pour 2022 seulement, il est clair que les salaires de 2015 ne suffisaient plus pour que les musicien(ne)s puissent vivre convenablement. Cette nouvelle convention collective permet aux musicien(ne)s d’atteindre les principaux objectifs qu’ils s’étaient fixés dans le cadre de cette négociation. L’entente sera rétroactive à partir de 2020 et se poursuivra jusqu’en 2024.