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Guilde des musiciens et des musiciennes du Québec
Montréal / 514.842.2866

Actualités

Budget provincial : des investissements importants dans le secteur de l’audiovisuel

13 mars 2024

COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate

 

Montréal, 13 mars 2024 – En réaction au budget provincial déposé hier par le ministre des Finances, Éric Girard, les syndicats d’artistes se réjouissent, malgré le contexte de restriction budgétaire, des différentes initiatives et investissements destinés au secteur de l’audiovisuel. Nous saluons la volonté du gouvernement de réviser les modèles et mécanismes de financement de l’industrie et sommes heureux que nos demandes aient été entendues. Nous remercions le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, pour son engagement soutenu envers les artistes et artisans et sa réelle volonté de promouvoir la culture d’ici. Nous lui réitérons notre entière collaboration et nous poursuivrons nos représentations afin d’assurer la défense des droits et des intérêts de nos membres.

« La culture québécoise est le joyau de notre identité collective. Il faut assurer sa pérennité qui passe entre autres par une saine distribution des fonds publics qui descendent jusqu’aux artistes. Nous sommes heureux que des sommes soient destinées à la mise en place d’un chantier de révision du modèle de financement et attendons impatiemment l’annonce du ministre de la Culture et des Communications en ce sens. Il est primordial de garantir des conditions de travail équitables qui respectent les ententes collectives et une juste rémunération pour tous les artistes, plus particulièrement dans le cadre de financement public », souligne Tania Kontoyanni, présidente de l’UDA.

« Le gouvernement du Québec vient de poser des gestes importants afin de favoriser le développement de la production audiovisuelle. Non seulement le récent budget améliorera le financement de la production québécoise, mais il assurera aussi un meilleur positionnement de notre industrie sur l’échiquier mondial. Nous croyons que ces gestes contribueront à l’amélioration des conditions socio-économiques de nos membres, et qu’ils favoriseront également la création de nouveaux emplois dans notre industrie » conclut Christian Lemay, président de l’AQTIS 514 IATSE.

« Nous voyons d’un bon œil les investissements prévus pour soutenir les entreprises et les artistes musicaux, notamment à l’ère numérique où la compétition internationale est féroce. Cependant, nous appelons à une attention continue sur la protection des droits des musiciens et à la promotion d'un écosystème musical dynamique au Québec. Les politiques qui en découleront doivent favoriser la création et l’interprétation musicales et protéger les droits des musiciennes et des musiciens. Il faut se donner les moyens de promouvoir la musique vivante et la chanson francophone et d’assurer la découvrabilité de nos artistes », précise Luc Fortin, président de la GMMQ.

« La vitalité culturelle du Québec est façonnée par nos auteurs, de réels créateurs qui font vivre nos émissions et écrivent des histoires pour nos écrans ou la radio. Ce budget reconnaît l'importance de l'industrie audiovisuelle québécoise, mais il est aussi essentiel de conserver une attention particulière à la valorisation du travail de nos artistes dans un environnement numérique en constante évolution. », ajoute Chantale Cadieux, présidente de la SARTEC.

« Nous saluons les initiatives du budget 2024 qui visent à renforcer notre industrie audiovisuelle, notamment avec le soutien à Télé-Québec. Nous insistons sur l’importance de soutenir la diversité des voix créatives et d'adapter nos modèles de financement pour assurer la pérennité de la réalisation au Québec », indique Gabriel Pelletier, président de l’ARRQ.

« La bonification des différents crédits d’impôt aura un impact positif sur les productions télévisuelles et cinématographiques, et par le fait même, sur les emplois de nos membres. Cela donnera un nouveau souffle à la création et la production de contenu d’ici et permettra au Québec de redevenir une destination privilégiée pour les productions étrangères, et nous permettra de rayonner à l’international », précise Michèle Laliberté, présidente par intérim de la Guilde des réalisateurs.

 

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Pour tout renseignement

AQTIS 514 IATSE
Marie-Josée Rivard
514 844-2113 poste 223
mjrivard@aqtis514iatse.com

Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec (ARRQ)
Géraldine Piguet
514 842-7373 poste 226
geraldine@arrq.quebe

Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)
Floriane Barny
514 842-2866 poste 229
communications@gmmq.com

Guilde canadienne des réalisateurs – Conseil du Québec
Michelle d’Arvisais
514 844-4084 poste 106
marvisais@dgc.ca

Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC)
Isabelle Desmarais
514 602-0977
ldesmarais@sartec.qc.ca

Union des artistes (UDA)
Mélodie Roy
514 887-9356
mroy@uda.ca

Enjeux de financement en culture : une question de bonne gouvernance

26 février 2024

Monsieur François Legault
Premier ministre du Québec                                

Monsieur Mathieu Lacombe
Ministre de la Culture et des Communications
 

Messieurs,

Les manières de produire, de diffuser et de consommer la télévision, le cinéma et la musique ont radicalement changé au cours des dernières décennies. Le modèle d’affaires des géants de la diffusion en continu a complètement bouleversé l’écosystème de notre industrie culturelle. Malgré des investissements importants en culture dans les dernières années[1], les artistes et artisans québécois continuent de s’appauvrir, ce qui génère une crise de confiance envers les différentes institutions publiques de l’écosystème de notre industrie culturelle. Pour certains, il est devenu impossible d’exercer leur métier avec dignité. Si nous vous interpellons aujourd’hui, c’est pour vous demander de rassembler tous les intervenants du milieu – producteurs, distributeurs, diffuseurs et créateurs – afin de redéfinir les mécanismes d’attribution, de distribution et de circulation des fonds publics.

La place importante qu’occupent les plateformes numériques a une incidence sur la découvrabilité de nos productions, mais aussi sur leur financement, qu’il soit privé (publicités) ou public (subventions). Or, les fonds publics destinés à la culture ne percolent pas adéquatement jusqu’au bout de la chaîne, soit les artistes et les créateurs. Nous constatons des zones d’ombre dans la répartition de l’argent public attribué à l’industrie culturelle, et cela nous inquiète. Le financement de la culture semble être une manne lucrative pour certains, au détriment des artistes et des artisans, qui sont au cœur de la création, de sa diversité, de sa qualité et de sa renommée, ici comme ailleurs. Par-dessus tout, des projets ou des entreprises qui ne respectent pas les ententes collectives en vigueur (ententes signées par les associations et les syndicats et qui établissent les conditions de travail et de rémunération minimales pour les artistes) ne devraient pas être subventionnés.

En analysant les mécanismes d’attribution de financement mis en place actuellement, plusieurs questions se posent. Comment des boîtes de production, qui reçoivent des subventions, peuvent-elles siéger sur les conseils d’administration des sociétés qui accordent elles-mêmes ces subventions, alors que les artistes y sont absents ? Pourquoi certaines grandes compagnies tant dans le secteur audiovisuel qu’en musique se voient-elles accorder un important financement récurrent, amaigrissant ainsi la part attribuée aux petites compagnies qui pourraient accomplir des projets innovants, mais qui peinent à obtenir du financement ? Comment des compagnies de production qui ne vivent que de l’argent public peuvent-elles devenir si lucratives que des consortiums cotés en bourse les achètent ?

Ce sont là des questions qui demeurent sans réponse et qui gagneraient à être étudiées au bénéfice de l’ensemble de l’industrie et des finances publiques du Québec.

Depuis les cinquante dernières années, aucune grande réflexion collective n’a été réalisée sur ces importantes questions. Nous croyons qu’il est plus que temps d’agir afin de redéfinir la meilleure manière de faire briller et de protéger la culture d’ici, ses artistes et ses artisans. Notre culture est au cœur de l’identité des Québécois et des Québécoises. Nous avons le devoir de la sauvegarder et d’assurer aux plus jeunes générations l’accès à la richesse des contenus d’ici.

Soyez assurés, Messieurs, de notre entière collaboration dans ce dossier. Nous vous remercions de l’attention que vous accorderez à cette demande et nous vous prions de recevoir nos plus distinguées salutations.

 

Tania Kontoyanni, présidente
Union des artistes (UDA)            

Christian Lemay, président
AQTIS 514 IATSE

Gabriel Pelletier, président
Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec (ARRQ)

Michèle Laliberté, présidente par intérim
Guilde canadienne des réalisateurs, DGC Québec

Luc Fortin, président
Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)     

Chantal Cadieux, présidente
Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC)

 

[1] Institut de la statistique du Québec. Observatoire de la culture et des communications du Québec. https://statistique.quebec.ca/fr/fichier/depenses-culture-administration-publique-quebecoise-2020-2021.pdf

LA GMMQ ANNONCE SA NOUVELLE DIRECTION GÉNÉRALE

14 février 2024

Montréal, le 14 février 2024 – Le Conseil d’administration de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec est heureux de vous annoncer la nomination de Guy Bernard au poste de directeur général de l’organisation à compter du 27 février prochain.

Avec un poste affiché le 15 décembre dernier, et plusieurs entretiens menés par le comité de sélection, Guy Bernard a été choisi afin de remplir les fonctions de directeur général à la GMMQ. Guy Bernard travaille au sein de l’organisation depuis le 11 septembre dernier à titre de conseiller principal aux relations de travail.

Titulaire d’un Premier prix du Conservatoire de musique de Montréal, d’un Diplôme d’artiste de l’université McGill et d’un doctorat de l’Université de Montréal, Guy Bernard a évolué pendant vingt ans à titre de tromboniste auprès de plusieurs ensembles québécois.

Son bagage en communication l’a amené à servir dans la Branche des Affaires publiques de l’Aviation royale canadienne en plus de participer à la création et la réalisation de l’émission Tempo sur les ondes de CBC Radio 2.

Membre du Barreau de Montréal depuis 2017, il a évolué à l’Aide juridique de Montréal à titre d’avocat plaideur en litige civil, familial et administratif.

« Guy apporte une expertise et une énergie indéniable à notre équipe. Musicien d'expérience et avocat, il aime se considérer comme un "intellectuel de terrain" qui va s'investir avec passion et enthousiasme dans les négociations et les enjeux auxquels nos membres font face. » Luc Fortin, président et directeur général actuel de la GMMQ.

« Je suis très reconnaissant envers le conseil d’administration d’avoir retenu ma candidature à ce poste et de contribuer ainsi, encore davantage, à représenter notre talentueuse communauté musicale dans toute sa diversité et sa créativité. Ensemble, nous poursuivrons notre mission et veillerons aux intérêts collectifs de nos plus de 3 200 membres. » Guy Bernard, directeur général de la GMMQ.

Toute l’équipe administrative de la GMMQ se réjouit de cette nomination.

Luc Fortin et Guy Bernard entament un processus de passation qui s’étendra sur plusieurs semaines. Luc Fortin reste à ce jour Président du conseil d’administration de la GMMQ.

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Contact :
Floriane Barny, directrice des communications
communications@gmmq.com
514 842-2866 poste 229.

Avis de poste vacant au sein du conseil d’administration de la GMMQ

26 janvier 2024

Aux membres de la GMMQ,

Conformément à l’article 69 de nos règlements généraux, nous désirons vous informer que la GMMQ désire combler un poste vacant au conseil d'administration (membre sans titre désigné). À cet égard, tout membre en règle depuis le 29 février 2023 qui désire se présenter au poste susmentionné peut soumettre une lettre d'intention, accompagnée d'un curriculum vitae, à l'intention du soussigné. La candidature des personnes intéressées doit être transmise au plus tard le 29 février 2024.

Les candidatures peuvent être envoyées à l’adresse courriel suivante: elefebvre@gmmq.com.

Malgré ce qui précède, le conseil d'administration n'est pas tenu de nommer l'une des personnes candidates ayant soumis sa candidature conformément au présent avis.

Eric Lefebvre, Secrétaire-Trésorier
Guilde des musiciens et musiciennes du Québec
Local 406 de l'AFM

Communiqué: Intelligence artificielle (ia) générative et droit d’auteur

05 décembre 2023

Mise en garde des associations d’artistes

Montréal, le 5 décembre 2023 - Dans le cadre de la consultation organisée par le gouvernement fédéral relativement à l’intelligence artificielle générative dans le contexte précis du droit d’auteur, cinq associations professionnelles représentant près de 20 000 artistes québécois appellent à la prudence ainsi qu’à la transparence et revendiquent un cadre législatif protecteur.

L’ARRQ, ARTISTI, la GMMQ, la SARTEC et l’UDA participent activement aux travaux de consultation menés par le gouvernement du Canada tout en rappelant que depuis 2017 de nombreuses consultations entourant une révision de la Loi sur le droit d’auteur ont été menées et qu’elles s’attendent maintenant à ce que le travail aboutisse.

Aujourd’hui les associations sonnent l’alarme quant aux risques majeurs que pourrait représenter un développement de l’IA sans un encadrement adapté et rappellent l’importance que revêt une amélioration de la protection du travail des artistes.

Elles reconnaissent d’entrée de jeu que l’IA deviendra un incontournable dans bien des domaines et qu’elle sera un outil extraordinaire de recherche, de fouille de données et de génération de contenus. Cependant, elles rappellent que l’intelligence artificielle est, et doit demeurer, un outil entrainé par des humains.

« Nous demandons aux ministres François-Philippe Champagne et Pascale St-Onge de poursuivre leurs travaux de révision de la Loi sur le droit d’auteur en respectant ce grand principe : protéger efficacement les droits et le travail des créatrices et créateurs. En ce sens, aucune nouvelle exception ne devrait voir le jour pour permettre aux opérateurs de l’intelligence artificielle de contourner les droits existants. », indique Chantal Cadieux, présidente de la SARTEC.

« Nourrir la bête »

« L’intelligence artificielle ne fonctionne pas sans entrainement. Dans le milieu culturel, pour l’alimenter et permettre son utilisation finale, c’est-à-dire procéder à des activités de fouille de textes et de données, il faut « nourrir » la machine de contenus existants. Autrement dit, il faut utiliser les œuvres originales écrites, réalisées ou interprétées par les artistes : des œuvres bien souvent protégées par le droit d’auteur. Cette protection doit se maintenir, intelligence artificielle ou pas. », précise Luc Fortin, président de la GMMQ.

« Il est indispensable que chaque artiste puisse donner son accord ou non à l’utilisation de son travail comme matière première de l’entrainement d’une intelligence artificielle. En cas d’utilisation, une compensation juste et équitable doit lui être versée », ajoute Tania Kontoyanni, présidente de l’UDA.

« L’utilisation de l’IA générative impacte les artistes interprètes d’une manière particulière, allant au-delà du droit d’auteur car lorsqu’on reproduit leurs prestations, on reproduit souvent leur voix et leur image. Les deep fakes les préoccupent aussi au plus haut point, parce qu’ils font croire qu’un artiste a fait ou dit quelque chose alors qu’il n’en est rien. Il faut des mesures pour garantir que l’autorisation des artistes interprètes soit obtenue avant toutes utilisations de leurs prestations, leur voix, leur image ou leur ressemblance. » souligne France D’Amour, présidente d’ARTISTI

Pas d’humain, pas d’œuvre

Il nous parait inconcevable que les nouveaux contenus, générés par une intelligence artificielle bien entrainée, puissent bénéficier du statut d’œuvres protégées par la Loi sur le droit d’auteur. Nous souhaitons qu’une modification à la Loi rappelle qu’un auteur, dans ce cadre législatif, est obligatoirement un être humain. Il n’y a pas d’œuvre sans humain.

 « Est-il nécessaire de rappeler, pour une démocratie comme la nôtre, l’importance fondamentale de garantir la bonne vitalité du secteur culturel? En l’absence d’un cadre protecteur clairement établi, il est facile d’imaginer les dérives possibles de ces technologies et de leurs propriétaires et leurs impacts sur, d’une part, le travail de nos artistes, et d’autre part sur les industries créatives», conclut Gabriel Pelletier, président de l’ARRQ.

 

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Contrats d’enregistrement exclusif ou contrat d’exclusivité : Que dois-je vérifier avant de signer?

17 juillet 2023

Pendant plusieurs décennies, le modèle dominant pour la production d’albums a été le contrat d’enregistrement exclusif, notamment intitulé contrat d’album, contrat de disque, contrat d’exclusivité ou plus anciennement contrat de production d’un phonogramme. Bien que ce modèle se fasse considérablement remplacer par celui de l’autoproduction, il est encore bien courant et n’est pas un document à signer à la légère. Avant même d’entrer en studio, il est primordial de s’entendre avec la production* sur les modalités et conditions de votre contrat d’enregistrement.

Pour s’assurer de bien comprendre, on entend par « contrat d’enregistrement exclusif » un contrat où la production retient les services exclusifs d’un ou de plusieurs artistes afin de produire un enregistrement sonore destiné à être exploité. C’est donc la production qui assume le financement de cet enregistrement sonore.

Clauses d’exclusivité et options

La durée de l’exclusivité

L’exclusivité existe pour inciter les productions à investir dans un projet où les artistes, et plus souvent les artistes-vedettes, ne vont pas partir enregistrer ailleurs. Lorsque l’on signe un tel contrat, il faut prendre connaissance de la durée et de l’ampleur de cet engagement.

Il faut s’assurer au préalable de ne pas être déjà lié×e par une autre entente d’exclusivité toujours en vigueur. En effet, si tel était le cas, la production à laquelle vous êtes initialement lié·e pourrait faire invalider le nouveau contrat d’enregistrement ou vous réclamer des sommes en raison du bris de son propre contrat. Dans le cas d’un groupe, pensez à vérifier si l’une·des personnes membres du groupe est déjà liée par une telle entente ou, inversement, si l’entente que vous vous apprêtez à signer permettra aux membres du groupe d’enregistrer des albums solos en parallèle, et ce, pendant l’exclusivité.

Sachez qu’une exclusivité d’une longue durée est généralement à l’avantage de la production, tandis que le contraire est à l’avantage de l’artiste. En effet, l’artiste sacrifie sa liberté d’aller enregistrer ailleurs pour une période donnée en échange des services de la production. Si la situation tourne au vinaigre, vous pourriez ne pas pouvoir enregistrer pendant une certaine une période.

Les options

Les clauses prévoyant que la production peut se prévaloir d’une ou de plusieurs options d’albums sont aussi monnaie courante. Elles existent pour les mêmes raisons qui justifient l’exclusivité. En investissant dans un premier album, il peut être raisonnable que la production souhaite aussi pouvoir produire et exploiter les albums subséquents si le premier s’avère un succès. En tant qu’artiste, vous devriez tenter de limiter le plus possible le nombre d’options auxquelles vous consentez. Au-delà d’une option (donc deux albums), vous vous engagez pour de nombreuses années. Par exemple, un contrat d’enregistrement exclusif assorti de 4 options (donc 5 albums au total) pourrait vous lier à une production pendant presque 12 ans !

En temps normal, la production bénéficie d’un certain nombre de mois après la commercialisation du premier album pour exercer son option. Assurez-vous de bien connaître ces délais afin qu’ils soient respectés.

Les associations d’artistes comme l’Union des artistes (UDA) et la Guilde des musiciens et des musiciennes du Québec (GMMQ) prévoient spécifiquement des balises par rapport à la durée de l’exclusivité et aux options d’albums. Celles-ci sont limitées dans le temps et dans leur nombre. Vous pouvez vous référer aux ententes collectives applicables. En exigeant des contrats UDA ou des contrats Guilde de la part des productions, vous bénéficiez de ces protections, mais nous vous encourageons à négocier de meilleures modalités que les maximums prévus pour la durée de l’exclusivité et le nombre d’options.

N'hésitez pas à contacter vos associations d’artistes respectives pour toute question relative à ce type de contrat, elles se feront un plaisir de vous répondre!

* Par production on entend la productrice ou le producteur

La FAM élit une nouvelle direction internationale

30 juin 2023

La 102e convention de la Fédération américaine des musiciens et musiciennes des États-Unis et du Canada s'est tenue du 26 au 29 juin 2023 au Westgate Resort & Casino de Las Vegas, dans le Nevada. Le thème "L'union fait la force" s'est reflété dans les différents discours des délégués et a été repris par de nombreux orateurs invités.

Le président international Ray Hair, le vice-président international Bruce Fife et le secrétaire-trésorier Jay Blumenthal ont annoncé plus tôt cette année qu'ils ne se représenteraient pas, ouvrant ainsi les trois premiers postes à de nouveaux dirigeants.

Les résultats des élections sont les suivants :

Président international : Tino Gagliardi, section locale 802 (New York City)
Vice-président : Dave Pomeroy, section locale 257 (Nashville, TN)
Vice-président du Canada : Alan Willaert, section locale 149 (Toronto, ON)
Secrétaire-trésorier international : Ken Shirk, section locale 99 (Portland, OR)

Conseil exécutif international :
Luc Fortin, section locale 406 (Montréal, PQ)
Ed Malaga, section locale 171-610 (Washington, DC)
John Acosta, section locale 47 (Los Angeles, CA)
Tina Morrison, section locale 105 (Spokane, WA)
Dusty Kelly, section locale 149 (Toronto, ON)

Délégués de l'AFL-CIO :
Mont Chris Hubbard, section locale 99 (Portland, OR)
Tracey Whitney, section locale 618 (Albuquerque, NM)

"Dans le monde entier, la collaboration avec nos amis et alliés - à l'intérieur et à l'extérieur de notre profession - est la clé pour gagner des victoires législativess, gagner à la table des négociations et obtenir le salaire et le respect que nous méritons au travail", a déclaré Tino Gagliardi, président international élu de la FAM.

Les questions présentées aux délégués au cours de la convention de quatre jours comprenaient l'IA, la technologie de remplacement des musiciens, le renforcement des relations avec les artistes EDM, DJ et hip hop, la formation à l'aide à la santé mentale pour les dirigeants et le personnel de la FAM, l'aide aux petites sections locales, l'investissement dans la syndicalisation et l'éducation, et la croissance du syndicat.

La Fédération américaine des musiciens des États-Unis et du Canada (AFM) est un syndicat affilié à l'AFL-CIO qui représente 80 000 musiciens professionnels aux États-Unis et au Canada. Fondée en 1896, la FAM est la plus grande organisation au monde représentant les musiciens instrumentaux professionnels jouant dans des orchestres, des groupes, des clubs et des théâtres, tant à Broadway qu'en tournée. Les membres de la FAM font de la musique pour le cinéma, la télévision, les publicités et les enregistrements sonores. L'AFM négocie des accords équitables, protège la propriété de la musique enregistrée, garantit des avantages tels que les soins de santé et les pensions, et fait pression pour défendre les musiciens et les droits des travailleurs.

Les photos peuvent être consultées à l'adresse suivante : afm.org/convention

Qu'est-ce qu'une société de gestion collective ?

07 juin 2023

Souvent méconnues, les sociétés de gestion collective sont des organismes que les artistes et artisans du secteur de la musique devrait connaître. Pour les artistes, ces sociétés peuvent constituer une source de revenus très importante.

La raison d’être de ces sociétés est de gérer des droits qui seraient trop compliqués à gérer pour un artiste seul, même impossible. Par exemple, il serait très difficile pour un artiste titulaire de droits d’auteur d’aller se faire payer auprès de chaque station de radio qui a fait une copie de sa musique afin de la faire jouer. Sans oublier qu’il peut y avoir les droits de plusieurs chansons à gérer et que ces droits sont souvent partagés par plusieurs artistes (interprète, musicien accompagnateur, etc.) sur une même œuvre. Les sociétés de gestion sont alors d’une grande utilité, voire une nécessité, puisqu’elles perçoivent les redevances pour vous.

Comment fonctionnent les sociétés de gestion ?

Les sociétés de gestion émettent des licences, c’est-à-dire qu’elles autorisent des utilisations de vos œuvres selon certaines conditions, à des utilisateurs, comme des salles de spectacles, des bars, des entreprises, des stations de radio ou des plateformes d’écoute en ligne, qui devront, en contrepartie, payer pour les utiliser. Les sociétés de gestion se chargent de percevoir les redevances qui sont dues pour ces utilisations et de les répartir à ceux qui y ont droit. 

Strictement en musique, il existe un nombre considérable de sociétés pour différents droits, et ce, partout à travers le monde. Au Canada, plusieurs ont souvent entendu parler de la SOCAN1 qui gère de façon générale des droits d’auteur pour les auteurs-compositeurs.

Au Québec, la Loi sur le droit d’auteur confère aussi des droits aux artistes interprètes et aux producteurs que l’on appelle aussi « droits voisins ».

Pour les producteurs d’enregistrements sonores et de vidéoclips, c’est la Soproq2 qui fait la gestion des droits voisins, tandis qu’Artisti (créée par l’UDA) effectue cette gestion pour les artistes interprètes.

Au Canada, il existe aussi des sociétés similaires qui sont généralement plus présentes dans le monde anglophone, soit CONNECT, qui est un équivalent de la Soproq, tandis que MROC3 et RACS4 sont des équivalents d’Artisti.

Bien qu’il soit facile de se perdre parmi tous ces sigles et acronymes, une bonne compréhension de ces organismes vous permettra de percevoir des sommes qui vous sont dues. Mieux encore, grâce à la force du nombre, certaines sociétés comme Artisti représentent les intérêts de leurs adhérents auprès de l’industrie et du gouvernement dans le but de renforcer les droits des artistes.

  1. SOCAN : Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique
  2. Soproq : Société de gestion collective des droits des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes (fondée par l’ADISQ)
  3. MROC : Musicians' Rights Organization Canada  
  4. RACS : Recording Artists' Collecting Society

Résonance est une nouvelle rubrique destinée aux artistes et artisans du secteur de la musique, qui traitera de sujets variés liés à l’exercice du métier et à la gestion de carrière. Créée à la demande des membres du Regroupement des artisans de la musique (RAM), cette rubrique sera diffusée mensuellement.

Départ à la retraite de six musiciens de l'OSM

05 juin 2023

CHANTALE BOIVIN – ALTOS – 28 ans à l'OSM

L’altiste Chantale Boivin a étudié avec Edwin Bélanger avant de se perfectionner à Montréal avec Robert Verebes. En 1988, elle devient alto solo de l’Orchestre symphonique de Nouvelle-Écosse, puis de l’Orchestre symphonique de Winnipeg, avant de se joindre à la section des altos de l’Orchestre symphonique de Montréal en 1995. De 2000 à 2011, Chantale s’implique à la musicothèque de l’OSM, préparant les coups d’archet pour la section des cordes. Au fil des années, elle est également administratrice à la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, ainsi que trésorière de l’Association des musiciens de l’OSM. Au total, Chantale Boivin cumule 57 ans d’apprentissage de la musique et de son instrument, dont 40 ans passés à jouer professionnellement. Après l’OSM, elle travaillera en inspection de bâtiments, sans bien sûr délaisser complètement la musique!

SOPHIE DUGAS – 1er VIOLONS – 33 ans à l'OSM

Née à Montréal, Sophie Dugas est diplômée de l’Université McGill (classe de Thomas Williams) et du Royal College of Music à Londres (classe de Rodney Friend). Au fil des ans, son intérêt pour la musique de chambre la pousse à suivre des stages auprès d’Anton Kuerti et Lorand Fenyves, ainsi qu’avec les quatuors Tokyo, Vermeer, Amadeus et Chilingirian. Sophie Dugas se joint à la section des premiers violons de l’OSM en mai 1990, sans cesser la musique de chambre, qu’elle interprète avec le Trio Mathieu et les Chambristes de Montréal. « J’ai découvert la musique d’ensemble à 10 ans, et ce moment d’émerveillement a changé ma vie. De jouer à l’OSM une fois adulte fut une profession de rêve. Je remercie mes collègues et ma merveilleuse section, qui n’ont eu de cesse de m’inspirer. » 

MARIE DORÉ – 1er VIOLONS – 30 ans à l'OSM

Marie Doré obtient en 1979 un premier prix de violon à l’unanimité du jury, ainsi qu’un diplôme d’études supérieures au Conservatoire de musique de Québec (classe de Claude Létourneau). Elle complète par la suite une maîtrise à l’Université Yale (Connecticut), auprès de Joseph Silverstein et Szymon Goldberg, et se perfectionne également au Meadowmount School of Music (New York) avec Ivan Galamian, à Paris avec Robert Soëtens, au Banff Center for the Arts, à l’Université Mozarteum de Salzbourg, ainsi qu’à l’Académie internationale Menuhin de Gstaad (Suisse), avant d’obtenir un doctorat de l’Université de Montréal (classe de Vladimir Landsman). Après avoir mené une carrière de 30 ans dans la section des premiers violons au sein de l’OSM, Marie Doré souhaite désormais s’adonner à la musique de chambre ainsi qu’à l’exploration d’autres intérêts artistiques.

DAVID QUINN – ALTOS – 41 ans à l'OSM

Originaire de Saint John, au Nouveau-Brunswick, David Quinn est altiste à l’OSM depuis 1982. Troisième fils d’une infirmière et d’un pasteur anglican, sa vie musicale a débuté au sein d’une chorale d’église. Il a ensuite joué dans l’Orchestre des jeunes du Nouveau-Brunswick et dans l’Orchestre national des jeunes du Canada. Il a étudié pendant cinq ans à la Juilliard School à New York. David est l’un des membres fondateurs du Quatuor Molinari, avec lequel il s’est produit pendant cinq saisons. Ensemble, ils ont créé et enregistré de nouvelles compositions de R. Murray Schafer, parmi d’autres. Depuis toujours, il se dévoue à l’interprétation de musique de chambre, que ce soit avec des membres de l’OSM ou dans d’autres contextes. Il est fier d’avoir joué de nombreux concerts bénévoles avec ses collègues au fil des ans.

KAREN BASKIN - VIOLONCELLES - 34 ans à l'OSM

« Ce fut un honneur et un privilège d’être membre de l’OSM ». Karen Baskin a grandi à Washington, D.C., où elle a étudié le piano et le violoncelle jusqu’à son admission à l’Université de l’Indiana, où elle s’est concentrée avec bonheur sur ce dernier instrument. Elle a étudié avec Fritz Magg et Janos Starker, et a obtenu le Performance Certificate pour une interprétation de la Sinfonia Concertante de Prokofiev. Peu après, elle a rejoint l’Orchestre symphonique de Detroit, a joué dans l’Orchestre symphonique d’Auckland (Nouvelle-Zélande) et dans plusieurs orchestres de la région de New York.

Karen a été ravie lorsque son conjoint, Ted Baskin, est devenu hautbois solo de l’OSM, ce qui leur a permis de s’installer à Montréal. Pendant plusieurs années, elle a joué de la musique de chambre dans le cadre de la série Serenata St John, laquelle programmait de nombreuses cantates de Bach. En 1989, elle se joint à la section des violoncelles de l’OSM. Après trente-quatre ans au sein de l’Orchestre, elle se tourne vers l’avenir avec de nombreux souvenirs émouvants de camaraderie avec ses collègues (sur scène et hors scène) et de concerts inspirants. Le couple Baskin se réjouit de pouvoir passer plus de temps avec ses enfants et sa petite-fille.

THEODORE BASKIN – 1er HAUTBOIS – 43 ANS à l'OSM

Theodore Baskin a étudié à Cass Tech (Detroit), à la Juilliard School, au Curtis Institute ainsi qu’à l’université d’Auckland, entre autres avec Arno Mariotti et John de Lancie. Il a été membre de l’Orchestre symphonique de Detroit, de l’Orchestre philharmonique d’Israël et de l’Auckland Symphonia (Nouvelle-Zélande) avant d’être nommé hautbois solo de l’OSM en 1980. Il s’est souvent produit en tant que soliste avec l’Orchestre et a créé deux commandes d’œuvres solos. En plus d’apparaître sur les enregistrements de l’OSM, il figure sur un album de quatre concertos pour hautbois de Vivaldi pour Chandos Records avec I Musici de Montréal. Toujours actif en musique de chambre avec ses collègues de l’OSM, il a également participé à la tournée Music From Marlboro et a interprété les Concertos brandebourgeois nos 1 et 2 de Bach avec les Lincoln Center Chamber Players. Theodore Baskin a enseigné à l’Université de l’Indiana et à Orford Musique, et continue d’enseigner à l’Université McGill. Il est reconnaissant à tous ses collègues pour leur dévouement, ainsi qu’au public de l’OSM : ensemble, ils ont permis à l’Orchestre de développer son profil culturel de premier plan. Enfin, il tient à remercier sa femme, Karen, et leurs enfants, Jeremy et Sarah, pour le soutien qu’ils lui ont apporté au cours de ce remarquable parcours de 43 ans.

Fonds de soutien psychosocial pour les artistes et les travailleurs du milieu culturel

15 mai 2023

Parce que votre santé mentale est primordiale et que votre art nous tient à coeur !

Profitez dès maintenant du Fonds de soutien psychosocial de la Fondation des artistes rendu possible grâce à l'appui du Conseil des arts et des lettre du Québec (CALQ).
 

Grâce à ce programme, bénéficiez de l'une des trois options suivantes:

  • Option 1 : Consultations gratuites auprès de professionnels compétents grâce à un programme d’aide reconnu et recommandé par la Fondation (psychologues, travailleurs sociaux, médiateurs, planificateurs financiers et diététistes);

  • Option 2 : D’un montant pour couvrir les honoraires de votre propre thérapeute - maximum de 850$ en remboursement de consultations;

  • Option 3 : D'assistance et de soutien juridique avec un avocat dans un domaine choisit (droit des affaires et corporatif, droit civil, droit familial, droit du logement, droit de la consommation ou droit du travail excluant le droit syndical).

Déposez une demande en tout temps. Les demandes sont traitées suivant le principe du premier arrivé premier servi, jusqu’à l’épuisement des fonds du programme.

Les artistes et travailleurs culturels intéressés sont invités à s’inscrire dès maintenant via le formulaire en ligne disponible ICI.

CRITÈRES D'ADMISSIBILITÉ :

  • Être un artiste ou un travailleur culturel professionnel (démontrer au moins 4 ans de travail professionnel);

  • Avoir votre résidence fiscale au Québec;

  • Avoir plus de 18 ans.

* Si vous avez déjà demandé de l'aide au Fonds de soutien psychosocial rendu possible grâce au Conseil des arts et des lettres du Québec, vous n'êtes pas admissible à faire une seconde demande.

FORMULAIRE D'INSCRIPTION EN LIGNE ICI

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES :

Vous avez des questions sur ce programme ? N'hésitez pas à communiquer avec un membre de l'équipe de la Fondation des artistes qui pourra vous aider au 514 ARTISTE (278-4783) poste 3 ou par courriel à accueil@fondationdesartistes.ca.

Modification de la Loi sur la radiodiffusion (C-11) : les associations professionnelles des artistes saluent son adoption

27 avril 2023

Une meilleure protection de nos talents canadiens et québécois

MONTRÉAL, le 27 avril 2023 /CNW/ - Attendue depuis longtemps, cette modernisation était plus que nécessaire pour la protection et la sauvegarde de notre culture. Le projet de loi C-11 est un grand chantier de modernisation de la Loi sur la radiodiffusion. L'Union des artistes (UDA), la Guilde des musiciennes et musiciens du Québec (GMMQ), l'Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) et la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), se sont rapidement positionnées en faveur du processus et se réjouissent aujourd'hui de son adoption. Même si ce projet de loi n'impose pas les mêmes obligations aux plateformes étrangères qu'aux diffuseurs canadiens, une telle réforme était importante et il incombera au CRTC de s'assurer de mieux soutenir les artistes d'ici et leurs talents.

« Nous contribuons aux réflexions entourant la modernisation de la radiodiffusion depuis les premiers travaux de la commission Yale sur l'avenir des communications au Canada et nous sommes heureux de voir les résultats de nos efforts répétés. Aujourd'hui, cette adoption impose aux géants du web des règles du jeu plus équitables. » - Tania Kontoyanni, présidente, Union des artistes (UDA)

« Les principes directeurs de la loi permettront le rayonnement de la culture canadienne notamment à travers l'obligation d'avoir recours aux ressources créatrices canadiennes et par la protection et la promotion de la culture francophone et de la langue française partout au pays. Rappelons que la plateforme électorale du gouvernement actuel promettait de ramener la part de la production francophone à 40% de l'enveloppe du FMC, en hausse par rapport au 33% actuel. Le décret d'instruction au CRTC devrait être une manière d'y arriver. » - Gabriel Pelletier, président, Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec (ARRQ)

« Il s'agit d'une victoire importante face aux demandes des géants du web et une preuve que le Canada puisse demeurer une plaque tournante de l'industrie culturelle, mais pas à n'importe quel prix. Notre talent et notre créativité sont reconnus mondialement et nous devons continuer de nous tenir debout face à l'ingérence étrangère sur notre souveraineté culturelle. Maintenant, il faudra s'assurer que les publics de tous les horizons et de tous les âges puissent découvrir les productions du Québec et du Canada. » - Chantal Cadieux, présidente, Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC)

« Nous nous réjouissons du travail du gouvernement, des sénateurs et des partis politiques impliqués depuis le dépôt de la première mouture du projet de loi. Nous les remercions de s'être tenus debout pour les 650 000 Canadiennes et Canadiens qui travaillent quotidiennement au rayonnement de notre culture. Nous continuerons le travail suivant cette adoption en ce qui concerne notamment les décrets d'instruction du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) afin que cela reflète adéquatement les enjeux de nos membres.» - Luc Fortin, président, Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)

 

À propos

Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec (ARRQ)

L'ARRQ est une association professionnelle reconnue regroupant plus de 800 membres de partout au Québec. Ces derniers œuvrent dans les domaines du cinéma, de la télévision, du web et de l'animation. Comme association, elle défend les intérêts et les droits professionnels, économiques, culturels, sociaux, moraux de tous les réalisateurs et réalisatrices du Québec. Parmi les actions vouées à la défense des droits des réalisateurs et au respect de leurs conditions de création, l'association négocie des ententes collectives, rédige et participe à l'élaboration de mémoires tout en collaborant à de nombreuses études.

Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)

La GMMQ est un syndicat professionnel reconnu qui compte 3 100 membres et a pour mission de faire reconnaitre la valeur de la musique ainsi que la contribution indispensable des musiciens professionnels à la société en représentant et en défendant leurs intérêts artistiques, sociaux et économiques. Elle négocie des ententes collectives et met à la disposition de ses membres un contrat type d'engagement. La GMMQ établit les conditions minimales de travail des musiciens et agit collectivement au nom de ses membres lorsqu'elle estime que leur intérêt est touché. Elle exerce aussi des activités de lobbying visant à promouvoir la musique et les musiciens auprès des instances gouvernementales et des communautés locales, nationales et internationales.

Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC)

La SARTEC représente l'ensemble des auteurs de l'audiovisuel et est reconnue pour son rôle auprès des auteurs de langue française dans le secteur du film par la Commission de reconnaissance des associations d'artistes et des associations de producteurs (CRAAAP) depuis octobre 1989. Elle est également accréditée par le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs comme agent négociateur exclusif des auteurs de langue française œuvrant à la radio, à la télévision, au cinéma et dans l'audiovisuel. Sa mission s'articule autour de la protection des intérêts professionnels, moraux et économiques des auteurs de langue française et de l'amélioration des conditions d'exercice du métier par la négociation d'ententes collectives avec les différents producteurs.

Union des artistes (UDA)

L'UDA est un syndicat professionnel représentant près de 13 000 artistes regroupés au sein de quatre groupes de fonctions artistiques, soit les acteurs-actrices, les chanteurs-chanteuses, les animateurs-animatrices et les danseurs-danseuses, qui exercent leur métier dans une multitude de disciplines. Sa mission est de défendre les intérêts sociaux, économiques et moraux de ses membres, qui sont pour la plupart des travailleurs autonomes. Au cœur de ses activités se trouvent la négociation de conditions minimales de travail, la rémunération des artistes et le respect des ententes collectives.

 

Renseignements: Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec (ARRQ) : Mélodie Roy, 514 887-9356, mroy@uda.ca; Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ) : Floriane Barny, 514 842-2866 poste 229, communications@gmmq.com; Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC) : Sonia Sekhi, 514 526-9196 poste 229, ssekhi@sartec.qc.ca; Union des artistes (UDA) : Mélodie Roy, 514 887-9356, mroy@uda.ca

Programme RENFORT: En neuf mois, la Fondation des artistes a aidé directement près de 5000 artistes et artisans des arts de la scène

03 avril 2023

Montréal, le 3 avril 2023 – 12,7 millions $ ont été remis depuis juin 2022 à 4963 artistes et artisans, avec le programme RENFORT, créé et géré par la Fondation des artistes (FDA). La FDA a rempli sa mission d’épauler les professionnels des arts de la scène, un des secteurs culturels les plus touchés par la pandémie. Avec RENFORT, réalisé grâce à un financement du Fonds pour la résilience des travailleurs du secteur des spectacles sur scène du Canada, la FDA a été le seul organisme au Québec et l’un des quatre autorisés au pays à distribuer, entre autres, un soutien financier direct. De juin à mars, elle a reçu pas moins de 7230 demandes.

Avec la mise sur pied de RENFORT (qui a soutenu les demandeurs jusqu’à la hauteur de 2500 $/personne), les 12,7 millions $ obtenus ont également permis à la FDA de déployer :

• Le Fonds de soutien psychologique : un Fonds de 400 000 $ accordé aux artistes pour bénéficier soit de consultations via un partenaire de services de la FDA ou d’un montant pour couvrir les honoraires de leur propre thérapeute;

• Le Fonds d’accompagnement juridique : un Fonds de 400 000 $ alloué aux artistes pour un accès à des consultations juridiques gratuites avec un avocat membre du Barreau du Québec.

Une Fondation encore indispensable pour les artistes et les artisans
« Ce soutien précieux a allégé la détresse de milliers d’artistes et artisans en atténuant en partie les impacts de la crise, indique Hélène Côté, directrice générale de la FDA. Cela dit, plusieurs nécessitent encore une aide directe afin de poursuivre leur carrière et d’avoir accès à des conditions décentes avec la pratique de leur métier. Les besoins psychologiques sont toujours aussi présents. »

Tout en saluant l’initiative du ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, et de son ministère envers ce programme essentiel, madame Côté rappelle que la FDA entend poursuivre sa mission de soutien aux artistes de chez nous. À ce sujet, elle a produit de courtes vidéos présentant les témoignages de bénéficiaires de RENFORT. On y évoque notamment la précarité du statut d’artiste, en plus de réaffirmer l’importance de l’art et de la culture dans nos vies.

Aide fournie par RENFORT selon les secteurs et métiers, du 15 juin 2022 au 27 mars 2023
(pourcentage sur la totalité des demandes)

• Acteurs (13,4 %) • Artistes de rue (0,3 %)
• Artistes multidisciplinaires (7,8 %)
• Auteurs de la scène (1 %)
• Chanteurs (3,6 %)
• Chanteurs et musiciens (14,6 %)
• Circassiens (4,6 %)
• Compositeurs de chansons ou pour la scène (5,5 %)
• Concepteurs de décors, d’éclairages ou de costumes (2,6 %)
• Danseurs (7 %)
• Humoristes (1,9 %)
• Magiciens (0,3 %)
• Metteurs en scène ou aides-metteurs en scène/régisseurs (2,4 %)
• Musiciens (18,6 %)
• Personnel de tournée (0,7 %)
• Techniciens de scène ou personnel de soutien (9,6 %)
• Autres travailleurs culturels (2,5 %)
• Autres (3,6 %)

 

À propos de la Fondation des artistes
La Fondation des artistes (FDA) est un organisme sans but lucratif qui procure depuis 1984 une aide financière ponctuelle aux artistes d’ici et de toutes les disciplines vivant une période d’incertitude. Depuis 2021, elle rend disponible du soutien psychosocial en offrant l’accès à un service d'aide immédiat pour les professionnels du milieu culturel. Elle permet aux artistes professionnels d’avoir des conditions de vie convenables et équitables avec la pratique de leur métier, puis de poursuivre leur carrière. Soutenir la FDA, c’est jouer un premier rôle au sein d’une communauté fortement mobilisée, qui a à cœur la culture d’ici et le bien-être de ses artistes.

À propos du Fonds pour la résilience des travailleurs du secteur des spectacles sur scène du Canada
Lancé en février 2022, ce programme de financement temporaire du ministère du Patrimoine canadien représentait une enveloppe de 60 millions $ pour aider les travailleurs des arts de la scène au cours de l’année financière 2022-2023. Il a pris fin le 31 mars 2023.

Information fondationdesartistes.ca

– 30 –

Renseignements et demande d’entrevue
Julie Gagnon
514 713-4381 
julie@juliegagnon.ca

Isabelle Fafard
514 865-8157
isabelle.fafard@180deux.ca

SONDAGE DIVERSITÉ

21 février 2023

Le comité CAFID de la GMMQ organise une vaste enquête au sujet de la représentativité de ses membres en musique au Québec.

Pour répondre au sondage, cliquez sur le lien ci-desous:

SONDAGE

 

Suivi sur la proposition d'augmentation des visas P2 par l'USCIS

01 mars 2023

Nous sommes très préoccupés par la proposition des services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis (USCIS) de tripler les frais pour les demandes de visas P (y compris les P2) et O.

Si cette proposition est mise en œuvre, elle aura un effet dévastateur sur la mobilité des musiciens canadiens et internationaux qui veulent se produire aux États-Unis. Elle aura également un impact disproportionné sur les coûts d'une tournée pour les groupes indépendants.

Nous tenons à vous assurer que nous travaillons avec la Fédérations canadienne des musciens (CFM) à l'élaboration d'un plan d'action pour riposter, et que nous aurons plus d'informations à vous communiquer dans les semaines à venir.

Veuillez noter que toute augmentation des frais ne devrait pas entrer en vigueur avant l'automne 2023. En attendant, l'AFM fait activement pression sur Homeland Security et le gouvernement américain.

Voyez ici le message du président de l'AFM 

Ce que vous pouvez faire:

1) Écrire aux sénateurs américains

Nous vous demandons de prendre contact avec vos collègues/musiciens/employeurs américains et de leur demander de contacter leur représentant au Congrès. Il est important que les politiciens américains entendent que les augmentations proposées auront un impact négatif sur les entreprises et les revenus de leurs électeurs. Pour aider vos contacts américains à agir, n'hésitez pas à copier et coller le texte suivant dans un e-mail:

Dear Representative or Senator ...,

I want to let you know about the substantive increases that United States Citizenship and Immigration (USCIS) is proposing on musicians who tour in the US. The proposed increases are upwards of 251%, well beyond the cost of living and inflation.

USCIS imposing such heavy increases will vastly limit international touring and stifle cultural collaborations, activities that contribute significant revenue to the US economy. These also create a multiplier effect for local communities across the States – benefits dining and lodging revenues, live music venues bookings, ticket sales, transportation rentals and gas expenditures, and overall provide general employment in the performing arts sector. Furthermore, touring artists pay US and Federal state taxes on their performance earnings.

(Nous vous encourageons vivement à ajouter une note personnelle ici sur la façon dont vous ou votre entreprise sera affectée / We strongly encourage you to add a personal note here on how you or your business will be impacted)

I am calling on you to halt, or at least limit these onerous increases – increases that will hit an economy still in recovery from COVID-19 pandemic. Increases that not only impact musicians, but also dancers, actors, athletes, visual artists, and many others working in related artistic disciplines.

Yours Sincerely,

2) S'exprimer auprès du registre fédéral

Vous pouvez également inciter vos collègues américains à faire part de leur opposition en ligne sur le portail du registre fédéral américain.

Et le faire vous même en suivant la procédure suivante (la seule qui fonctionne depuis le Canada):

  • Sélectionner "An Organization" dans la section "Tell us about yourself" pour commenter en tant que Canadien.
  • Sélectionner "Foreign" dans la section "Organization Type".
  • Écrire "Quebec Musicians Guild Federation of musicians" dans "Organization Name".

La date limite pour les commentaires est le 6 mars 2023.

Nous demeurons à vos côtés pour faire valoir vos intérêts,

Luc Fortin, président de la GMMQ, Local 406 de l'AFM.

réalisation : SYCLONE